Le  journal  de la Yogathérapie

Organe de liaison des yogathérapeutes

Bulletin n°10 : septembre 2019

Ça y est !

Nous avons basculé en e-learning !

Et vous allez en être les premiers bénéficiaires.

Pourquoi ?

Parce que, vous allez y avoir accès comme adhérent...
Et vous aurez accès, non seulement aux diaporamas qui sont tous entièrement sonorisés pour vous donner les explications, mais aussi à tous les documents qui en font partie.

Vous allez d’ailleurs recevoir très rapidement vos identifiants pour vous y connecter et juger par vous-même. Pour cela, surveillez bien votre boite et
vos spams au cas où, dans les heures qui suivent.

Au fur et à mesure de la mise en ligne de la formation de YogaThérapie, vous aurez accès à tout son contenu.


Dès aujourd’hui, vous pourrez accéder à la « présentation » générale de la YogaThérapie qui contient les cours sur l’éthique, la déontologie, la consultation, les bases de l’alimentation santé pour vous sentir légitime en les proposants, mais aussi l’historique de la YogaThérapie, les quatre outils de base.

Dès le mois prochain, avec votre nouvelle adhésion, vous aurez accès à tout le cours sur les troubles émotionnels et la manière de les prendre en charge en YogaThérapie.

Cette formule est une avancée majeure car cela veut dire que vous pourrez à tout instant revenir sur les cours que vous avez suivi à la faculté comme si vous y étiez à nouveau.

Vous pourrez réécouter un cours, mais en plus, vous pourrez avoir accès aux Pdf de ces mêmes diaporamas. Ils sont juste sous le diaporama sonorisé en général).

Mois après mois, vous pouvez perfectionner vos connaissances, vous mettre à niveau,

réviser grâce aux nouveaux diaporamas qui sont proposés et que vous n’avez jamais eu.

Mais avoir accès à la formation en e-learning, c’est aussi retrouver tous les documents qui en font partie : fiches de consultations, fiches protocoles (tous les protocoles sont également en diaporamas sonorisés commentés), fiches explicatives, quiz mais aussi les mémoires etc. mis à jour.

Pour continuer à vous former, c’est certainement la meilleure des formules.

Pour vous connecter, allez sur le site et cliquez sur l’onglet « accès membre » et rentrez vos identifiants (que vous allez donc recevoir d’ici quelques heures).


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Comme vous l’avez constaté avec ce numéro 10 de septembre 2019, « Le journal de YogaThérapie » vous sera dorénavant adressé via ce média. Il sera sur le site et nous ajouterons rapidement un index qui vous permettra rapidement de retrouver un article ou une réponse à vos questions.


Mais à côté de cette évolution majeure, nous continuerons à nous retrouver une fois par an en formation continue. Cette année ce sera le 10 novembre en présentiel à la faculté de médecine Diderot face à la gare de l’Est, là où nous nous sommes retrouvés durant deux années pour votre formation.


Comme vous l’avez constaté avec ce numéro 10 de septembre 2019, « Le journal de YogaThérapie » vous sera dorénavant adressé via ce média. Il sera sur le site et nous ajouterons rapidement un index qui vous permettra rapidement de retrouver un article ou une réponse à vos questions.


Mais à côté de cette évolution majeure, nous continuerons à nous retrouver une fois par an en formation continue. Cette année ce sera le 10 novembre en présentiel à la faculté de médecine Diderot face à la gare de l’Est, là où nous nous sommes retrouvés durant deux années pour votre formation. (Pour vous inscrire, voir programme en fin d'article avec le lien pour avoir le bulletin d'inscription).

Vous le savez également, vous êtes invité aux deux journées de soutenance des mémoires le vendredi 8 après midi et le samedi 9 novembre.

En attendant de nous retrouver, je vous propose de voir ensemble quelques questions que vous m’avez posées durant l’été : La première sur la préménopause et les cardiomyopathies, la deuxième sur l’épine calcanéenne et YogaThérapie. Que faire ou ne pas faire dans ces cas.

Lionel Coudron


Pour renouveler votre adhésion année 2019-2020 Cliquez sur le lien ci-dessous

Cliquez ici pour vous inscrire pour l'année prochaine 2019-2020







Questions Réponses




Préménopause cardiomyopathie

Question :

J'ai reçu une femme en préménopause (54 ans) en consultation de Yoga-thérapie. En 2016, on lui a posé le diagnostic de

« cardiomyopathie dilatée hypokinétique » à la suite d'un bilan cardio. Elle avait consultée pour les symptômes principaux suivant :

• hyper tension artérielle

• insuffisance cardiaque

Elle est soignée aujourd'hui avec des bêtabloquants.

Au mois de décembre elle a fait un accident ischémique transitoire, on l'a transportée d'urgence à l'hôpital, elle s'est rétablie en peu de temps. A ce moment, elle a ressenti les symptômes suivants :

• mort imminente

• enfermement dans son corps


Elle est soignée depuis avec de l'aspirine, des statines. Et toujours les bêtabloquants.

Les conséquences de cet épisode en sont la longue liste que j’énumère après. Voici ce qu’elle me dit :

• son corps lâche de partout

• réactivation de l'asthme

• hypothyroïdie

• varices, problèmes de circulation sanguine, hémorroïdes

• difficultés d'endormissement, peur de mourir dans la nuit

• grosse fatigue

• douleurs musculaires

• foie surchargé

• carence B12, fer

• difficultés d'endormissement

• vertiges

A noter qu’elle a eu un véritable ESPT à la suite d’un examen cardiologique important au mois d'octobre 2018.

Elle pratique tous les jours le yoga.

Avant l'épisode du mois de décembre elle pratiquait tous les jours une grande séance d'une heure voire une heure trente !

• salutations au soleil plusieurs fois

• chien tête en bas, maintenu sur 16 respirations.

• l'arbre

• la pince

• la table à 2 pieds

• Apananasa

• le guerrier

• le cobra

• 10 minutes méditation

Depuis l'accident ischémique transitoire, elle a repris une pratique plus douce. (restorative yoga et yin yoga qui lui ont fait beaucoup de bien)


Ce que j'en pense :

C'est une dame qui a peur de mourir depuis qu'elle sait qu'elle a cette maladie (mort subite dans son sommeil), anxieuse, perfectionniste, je sens un peu de dépression.

Le yoga lui fait beaucoup de bien et l'aide à prendre en charge sa maladie au niveau psy et physique.

J'ai trouvé sa pratique précédent son accident beaucoup trop intense (en plus de l'incohérence de l'enchaînement et des erreurs au niveau de la prise des postures en général) et particulièrement la pratique successive de salutations au soleil au cours desquelles elle est très essoufflée.

 Et je me suis posé la question des postures inversées (la tête en bas maintenue sur 16 respirations dans le cas de l'hypertension).

J'ai regardé dans mes cours et dans la littérature pour savoir si la tête en bas n'était pas une contradiction absolue en cas d'hypertension ou d'insuffisance cardiaque et j'ai trouvé des réponses contradictoires. Elle ne sent pas d'oppression dans le chien tête en bas, mais je trouve que c'est beaucoup trop long.

Ce que je verrais plutôt :

Une séance beaucoup plus douce sans salutations au soleil, sans postures inversées ou alors très adaptées, des respirations qui privilégient l'expiration, une plus grande part aux méditations, à la relaxation, des postures avec les jambes en l'air, des torsions...

J'avoue que j'ai été un peu impressionnée par sa maladie que je ne connais pas, son pronostic, tous ses symptômes. Je ne voudrais pas faire d'erreurs (je pense notamment à l'essoufflement, aux postures inversées et aux retentions poumons pleins ou poumons vides).


 

Réponse : 

Il faut distinguer :

Sa carence en vitamine B12 et en fer qui est probablement due au fait qu’elle doit être végétarienne pour ne pas dire Vegan. Cela il faut le rectifier sans attendre en lui faisant prendre de la B12 et du fer. B12 une ampoule par jour pendant plusieurs semaines (au moins 4 à 6) puis deux fois par semaine. Et vérifier. Pour le fer : tous les jours pendant plusieurs mois.

Comme vous l’avez remarqué, visiblement c’est une personne anxieuse et perfectionniste voir obsessionnelle ! Qui s’est aggravée par le choc émotionnel qu’elle a vécu (ESPT).

Mais elle a réellement une insuffisance cardiaque liée à son HTA probablement qui a due évoluer longtemps sans traitement et donc « fatiguer » le cœur. Entraînant un cœur qui s’est dilaté. Les bêtabloquants permettent de ralentir son cœur et donc de ne pas le fatiguer.

C’est donc son insuffisance cardiaque dont on doit tenir compte et qui va être limitante dans sa pratique. Ce que l’on peut craindre, c’est qu’au moindre effort elle soit essoufflée. (Ce d’autant qu’elle est sous bétabloquants et donc limitée dans l’adaptation de son cœur à l’effort).

Il faut donc adapter les efforts (salutation au soleil, enchaînements) et les postures inversées qu’elle doit logiquement mal supporter.

C’est donc l’insuffisance cardiaque qui limite et non pas l’HTA.

Il n’est pas contre-indiqué de faire des postures inversées en cas d’HTA. C’est même une bonne indication sous réserve que l’exercice est supporté et que le patient ne ressente pas de congestion ou de dyspnée. (Essoufflement).

Mais ce qui lui gâche le plus la vie aujourd’hui, c’est ce que vous avez parfaitement compris, c’est son anxiété.

Cette femme est anxieuse et aggravée par le diagnostic.

Tous les symptômes indiqués sont la conséquence de la réactivation de cette inquiétude qui se traduit dans son corps par une vigilance accrue, une stimulation du sympathique, un mauvais frein (ou tonus) parasympathique engendrant les troubles :

Asthme, douleurs, troubles psychiques. L’idéal, la faire travailler sur l’acceptation, par le biais de la méditation d’acceptation, mais c’est facile à dire ! moins à faire, d’autant qu’elle a une anxiété de performance !

Pour l’aider à la restauration du parasympathique, vous avez accès à tous les outils classiques pour ce faire : bascule du bassin, respiration lentes, expirations profondes, étirements agréables….

Il n’y a pas de contre-indication à ce qu’elle reste en posture inversée si elle se sent bien même longtemps.

Pour vous rassurer, vous pouvez alors qu’elle est dans la posture vérifier sa fréquence cardiaque qui sera stable.

Si c’est le cas, alors tout va bien.

Donc en clair, vous êtes tout à fait dans la bonne direction.

C’est à continuer sans rien changer. Mais bien penser à la vitamine B12 et le fer.



Epine Calcanéenne ? C’est quoi au juste et que faire ?

Question : 

J'ai 2 élèves qui souffrent d'une épine cananéenne. Je leur ai proposé tout naturellement Adhomukasana. Y-a-t-il des choses à proscrire ou au contraire proposer d’autre pour les soulager ?


Réponse : 

Les épinces calcanéennes sont le fruit d'une calcification des structures qui prolongent le calcanéum : les aponévroses plantaires. 

Ce dépôt de calcium qui conduit à une calcification est la conséquence d'une multitude d'événements dont en particulier la rigidité de cette aponévrose qui se rétracte. Elle s'inflamme, il y a des microlésions et comme dans les mécanismes d'arthrose, une compensation se produit. De l'os se développe. 


Il ne faut jamais opérer ce genre d'ostéophytes. La solution est exactement celle que vous proposez : étirer, étirer, étirer doucement bien sûr la zone postérieure du pied. Adhomukasana en est le meilleur exemple, mais tout étirement allant dans ce sens est bénéfique. 


Je vous encourage donc à continuer et vous verrez que progressivement, la douleur va se réduire. 

Penser bien sûr à faire les deux côtés pour éviter le développement de l'autre côté.



La journée de formation continue
du 10 novembre 2019


Le thème de la journée sera :

La simplicité dans la pratique peut-être pas si facile que ça !

Pour l’illustrer, nous prendrons un sujet sur lequel vous me posez très régulièrement des questions : Les précautions à prendre dans les lombalgies chroniques ou aigues.

Le deuxième sujet illustrera parfaitement la notion de simplicité compte tenu des situations souvent difficiles et ne permettant pas de pratiquer beaucoup de postures ou 

exercices chez les patients en fin de vie ou ayant des pathologies lourdes et ne laissant pas d’espoir d’évolution positive.

Nous terminerons la matinée par des applications concrètes dans une pratique.

L’après-midi laissera une grande place aux questions-réponses que nous traiterons tous en table ronde.

Nous terminerons par une pratique et méditation en fin d’après-midi avant de nous quitter.


Journée de Formation Continue de YogaThérapie 
Dimanche 10 novembre 2019

Faculté de médecine Paris Diderot
10 av de Verdun – 75010 Paris


Programme 

8:45 : Accueil

9:00 : La lombalgie chronique rappels.

9 :30 : Les 5 adaptations et précautions à prendre dans la prie en charge des lombalgies chroniques ou dans les sensibilités lombaires.

Les 7 principaux outils en yogathérapie dans la prise en charge des douleurs du dos.

Quand les utiliser en pratique ?

10 :30 : Pratique et applications pratiques.

11:30 : Les difficultés qui se présentent chez les patients atteints de pathologies lourdes ou en fin de vie.

Quelle attitude adopter dans ces circonstances.

Quels outils ont toute leur utilité et quels outils ne sont pas nécessaires ?

12:30 : Fin de la matinée.


Pause déjeuner


14 :00 : Atelier pratique de mise en situation en binôme pour pratiquer les exercices « simples ».

15 :00 : Table ronde avec questions réponses.

16 :00 : Pratique de yoga et méditation.

17 :00 : Fin de la journée.


Pour vous inscrire : cliquez sur le lien ci-dessous :


Journée de formation continue du 10 novembre Cliquez ici